La spiruline remonte à la nuit des temps, ou plus exactement à l’origine de la vie sur la terre. Cette micro-algue, tout comme ses soeurs de la famille des cyanobactéries réussirent ce prodige physico-chimique sans lequel nous ne serions pas là : la photo-synthèse, c’est-à-dire la production d’oxygène à partir de la lumière.
La spiruline était déjà connue des Aztèques, au Mexique. Nommée « Tecuitlatl », cette algue constituait l’aliment de base des « coureurs de poisson ». Puis on l’a découvrira plus tard sur le continent Africain, notamment sur les rives du lac Tchad. Il s’agit des Kanembous qui se nourrissaient d'une façon traditionnelle avec des galettes de « Dihé », qui ne sont autres que des galettes de spiruline.
Son analyse nutritionnelle permet de comprendre les effets bénéfiques sur ces populations démunies de tout. Sa richesse est incomparable. D’ailleurs, dans les années cinquante, Brandily, ethnologue cinéaste travaillant dans la région du Kanem, écrivait : « Depuis des lustres, une tribu primitive du Tchad exploite la nourriture de l’an 2000 ».
Considérant l’état de notre planète, la spiruline semble bien être une solution d’avenir pour résoudre une grande partie des problèmes de malnutrition et de sous-alimentation. Souvenons-nous donc de la maxime d’Hippocrate : « Que la nourriture soit ton médicament » et… appliquons-la ! En d’autres termes, si la spiruline est ta nourriture, alors ce que tu manges sera ton médicament. |